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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:54

Voici une petite vidéo très sympa dans laquelle notre pro-staffer Patrick Lebreton nous parle de sa passion. De belles images, un père et ses fils au bord de l'eau, du soleil...

De quoi passer un bon petit moment, quoi.

Enjoy.

Cyril

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:19
Un bien beau début de saison !

Félicitations à Sébastien DEPEYRIS et Greg LAUMONDAIS, du pro-staff Florida Fields, pour leur superbe 4ème place lors de la compétition organisée ce week-end sur le lac d'Hourtin.

Habitués du défi Predators Ouest, ils y brillent par leur régularité et donc leur talent. Notons que s'ils sont au pied du podium, ils valident néanmoins un énorme vivier de plus de 10 kg (sans compter les silures...). Bravo aux autres participants et à l'organisation pour cette très belle date.

Cyril

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 18:37

Notre Pro-Staffer Patrick Lebreton fait parler de lui...

Le quotidien "Le Télégramme" lui a en effet consacré un bel article dans son édition du 19 août.

Baroudeur infatigable, guide, grand pêcheur et excellent compétiteur, son immense expérience fait en effet de Patrick une personne auprès de laquelle on apprend beaucoup...

Sorti en version papier, cet article est aussi accessible sur le web.

Bravo Patrick.

Cyril

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 13:59

Tout a commencé l'an passé lorsque j'ai fait la rencontre de Gonzalo lors d'un voyage à Cuba...


Le courant est tout de suite passé, et lorsqu'il m'a parlé de son pays (La Patagonie) et surtout de la pêche qu'il pratique là-bas, je savais que cela me plairait!


Pour moi, la Patagonie rimait avec pêche lourde (gros streamer), des eaux couleurs thé et beaucoup de vent!


Gonzalo m'a ainsi expliqué qu'il n'en était rien et que dans la zone où il guide, les eaux sont cristallines, la pêche généralement se passe en sèche ou nymphe légère, comme on aime pratiquer! Alors certes il y a du vent, mais selon lui, cela reste tout à fait "pêchable".

Et de fil en aiguille, en fin d’année dernière, nous voici donc avec des billets pour Esquel pour découvrir Argentina Waters... Le départ a lieu le jour de la St Valentin, mais "madame" est conciliante, et c'est même elle qui nous emmène à l'aéroport!


Quasiment 24h plus tard, je sens l'avion qui amorce sa descente et en regardant par le hublot, je ne vois qu'un immense désert!!! Mais où va-t-on atterrir??? Finalement une petite piste apparait et nous retrouvons finalement sans encombre, la terre ferme.
Laura, la femme à Gonzalo est là pour nous récupérer. Elle nous dépose à notre magnifique petit chalet en bois, qui nous servira de logement durant la première partie du séjour, puis nous discutons du déroulement de la semaine, autour d'une petite bière!

Après avoir fini sa journée de guidage avec un couple américano-canadien, Gonzalo nous retrouve, et rendez-vous est fixé le lendemain matin à 8h30 pour faire la connaissance des truites patagoniennes!


Pour ce premier jour, nous allons découvrir une pêche que l'on ne pratique pas en France : la pêche en Drift Boat. Cette pêche consiste à descendre la rivière, portés par le courant et lorsque l'on arrive sur les "hot spots", le guide rame à contre-courant, afin de ralentir la descente pour que l'on pêche plus assidûment ces secteurs!


Le Drift boat de Gonzalo est juste magnifique! C'est un argentin qui l’a construit, tout à la main, et c'est réellement du bonheur de pêcher dans un si beau bateau!

Viva Patagonia !

Mais il n'y a pas que le bateau qui est beau... Le paysage l'est tout autant, et que dire de la rivière!

Viva Patagonia !
Viva Patagonia !

Le Rio Futaleufu a une largeur moyenne d'une petite centaine de mètres, les courants alternent avec de grands profonds, nous permettant d'avoir des coups variés, et surtout une eau cristalline!


La pêche se fera essentiellement en sèches, avec des terrestres. Soit des sauterelles, car les bordures en sont "infestées", et au moindre coup de vent elles finissent dans l’eau ; Ou sinon, avec une imitation de coléoptère (scarabée), qui m’a valu quelques jolis coups de ligne.


Pas mal d'arcs, mais aussi de belles farios, comme ce doublé que l'on réussira à faire avec Julien, mon partenaire!

Viva Patagonia !

Les bras morts sont aussi très bons à exploiter à vue... C'est le moins que l'on puisse dire, à la vue de cette magnifique "marrones", comme les appellent les argentins!

Viva Patagonia !

Cette première journée s'est bizarrement déroulée en deux étapes : une matinée géniale et une après-midi très calme! A se demander où étaient passés les poissons...

Le lendemain, Gonzalo doit repartir guider le couple américano-canadien, et c'est son collègue Nico qui va s'occuper de nous. Là, direction le Parc National pour pêcher une rivière mythique de la Patagonie : El Rio Rivadavia!

Viva Patagonia !
Viva Patagonia !

C'est rivière située entre deux lacs est bien connue pour ses grosses farios! Malheureusement nous ne ferons que les voir... "Les belles" étaient peu, voir pas actives et bien calées dans les profonds!


Mais de magnifiques arcs nous ferons l'honneur de "visiter" nos épuisettes...

Viva Patagonia !

Arrivés à mi-parcours, Nico nous explique qu'il y a un petit Spring Creek (petite rivière de résurgence) où il y a de jolis poissons mais pas évident à pêcher...


Ça, ça nous intéresse!


Et en effet, après un petit quart d'heure de marche, à travers « La Pampa patagonienne », nous trouvons cette petite rivière, au milieu de nulle part!

Viva Patagonia !

La pêche se passe comme on la pratique en Franche Comté! Petite nymphe peu lestée et lancer arbalète.


A ce petit jeu, on s'est régalé, et Nico nous avoue avoir rarement vu autant de poissons à l'épuisette, dans ce Spring Creek...

Viva Patagonia !
Viva Patagonia !
Viva Patagonia !

On s'est tellement amusé que l’on n’a pas vu le temps passer... Du coup, Nico est obligé de faire la descente rapidement, tout à la rame, afin que l'on ne soit pas en retard pour partager un repas chez Gonzalo, cuisiné de main de maître, par Laura!

Pour ce troisième jour, cap au Sud ! On prend la route de Rio Pico, et au 2/3 de la route, enfin de la piste, nous nous arrêtons à l'exutoire du Lac Vinter.

Viva Patagonia !

Ici le vent est bien présent et les courants puissants! Donc, pas de pêche à vue, ni de pêche en sèche, mais de la pêche plus lourde! Mais il y a une bonne raison à cette pêche "moins fun"... La présence de beaux et gros ombles de fontaine!!!


Nous commençons en nymphe au fil, et dans le premier courant, j'en fais un "petit".

Viva Patagonia !

Les courants suivants, pas de touches. Puis nous arrivons AU pool!


Ici, Gonzalo nous dit de vraiment insister car généralement, il y a une bonne concentration!


La nymphe au fil ne donne rien, et je décide d'essayer un truc qui m'a déjà valu déjà quelques poissons en France : Le streamer au fil! La technique consiste à remplacer la nymphe par un stream, et de le laisser dériver, inerte, porté par les flots.


Les touches sont discrètes, mais bien présentes! Cela finira par nous rapporter une bonne dizaine de bons gros Salvelinus Fontinalis.

Viva Patagonia !
Viva Patagonia !
Viva Patagonia !
Viva Patagonia !

Une fois le pool bien peigné, nous descendons sur le pool suivant. La berge est encombrée et le pool profond, du coup, c'est dur à pêcher, mais nous réussissons à en faire un chacun!

Viva Patagonia !

Il est temps de reprendre la route pour rejoindre notre second logement qui est un peu après Rio Pico. Sur la route nous passons le long du fameux Lago 3! Un lac splendide où il y a une très bonne population de grosses truites. A faire peut être, si l'on a un moment...


4ème jour, nous faisons LA rivière qu'il faut faire lorsque l'on est aux alentours de Rio Pico.

Viva Patagonia !

Il y a des poissons partout, et la pêche est un vrai régal!


Les farios ne sont pas trop de sortie le matin, mais les arcs sont bien présentes...

Viva Patagonia !

Au cours de cette matinée, nous aurons l'occasion aussi de pouvoir observer un oiseau typique de la Patagonie : le Kingfisher (sorte de très gros Martin Pêcheur).

Viva Patagonia !

Plus on avance dans l'après-midi, plus nous commençons à voir les farios sortir... De magnifiques poissons d'une cinquantaine de centimètres. C'est Julien qui fera la première, puis j'en perds une dans un tas de bois, avant une folle fin de journée!

Viva Patagonia !

Je vais d'ailleurs vous compter cette fin de journée, qui est totalement, incroyable!!! Incroyable étant le bon mot, car si on me raconte cette histoire, j'aurai bien du mal à y croire...

La journée se termine donc, et je n'ai toujours pas mis une belle fario à l'épuisette. Il est l'heure, et Gonzalo et Julien quittent la rivière pour regagner le chemin! Il reste un dernier courant et je décide d’y jeter un coup d’oeil, avant de quitter la rivière.


En haut du courant, j'en trouve une dans très peu d'eau, du coup, je les rappelle. Mais en attendant qu'ils me rejoignent, je n'en vois pas une mais deux, avec une seconde, quelques mètres plus en amont.


J'attaque donc la première avec une grosse imitation de scarabée en hameçon de 4!!! C'est gros, mais en plein courant, pour la décider, il faut bien ça! Le premier passage est le bon, et la truite engouffre ma mouche. Gros ferrage, c'est bon, elle y est! Bien sûr, elle décide de filer dans le tas de bois juste à l'aval, et grâce à Gonzalo, le combat peut continuer, et je finis par la glisser à l'épuisette!!! Je suis heureux car à force d'insister, je l'ai eue ma belle fario!

Viva Patagonia !

Durant la séance photo, Julien décide de remonter pour voir si la seconde qui était située quelques mètres en amont, est encore là... Et c'est bien le cas!


Il décide donc de la tenter, mais après plusieurs passages, il s'accroche... Du coup, il tire dans tous les sens pour se libérer. Et après une trentaine de secondes à tenter de se décrocher, commence "l'incroyable"!


Et oui!!! Julien n'était pas pris au fond, mais avait bien la truite au bout. Et cette dernière, pas contente commence à donner des coups de tête et à dévaler... Bien sûr, elle visite le même tas de bois que la mienne! Gonzalo prend le relais quelques instants, le temps de récupérer la canne derrière l’obstacle, alors que moi, plus à l'aval je soulève une autre branche pour qu'il puisse la suivre. La suivre car elle dévale bien une centaine de mètres avant de se poser au fond, "tankée" dans un bout de branche qui traine au fond...


Il arrive sur ce "bout de branche" et voit la truite posée au fond...
Il me dit : "approche toi avec ton épuisette, je vais essayer de la prendre à la main (vu qu'elle est dans ce "bout de branche), et te la mettre dans le filet."


Il glisse doucement sa main, arrive à se saisir de la truite et la met dans mon épuisette! OK, elle y est! Mais pas de fil, ou de mouche dans la gueule???


Avant de sauter de joie, il regarde au fond, et voit une autre truite???
Même manœuvre, et même résultat! Et une nouvelle fois cette nouvelle truite n'avait ni fil, ni mouche dans la gueule???


Totalement inexplicable, et donc totalement improbable!!!
Le fameux "coup à la Boullier", quoi...

Viva Patagonia !

Selon moi, il devait en avoir une qui devait être au bout et qui a du se dépiquer dans ce bout de branche et après ce lourd combat, elle devait s'y sentir en sécurité pour "se reposer", mais pour ce qui est du second poisson... Là, c'est vraiment "incrediblé", comme l'a répété toute la soirée Gonzalo...


En tous les cas, cette histoire restera de longues années dans nos mémoires à tous les trois, et pour célébrer un tel coup de ligne, le soir, on a même eu le droit au "Champagne made in Argentina"!


C’est déjà l’avant dernier jour, et nous nous dirigeons vers un affluent de la rivière d’hier.

Viva Patagonia !
Viva Patagonia !

La matinée commence doucement pour moi, alors que Julien a fait déjà plusieurs poissons…

Viva Patagonia !

Une nouvelle fois, c’est la pêche en sèche qui nous rapporte le plus de poissons, essentiellement des arcs.

Viva Patagonia !
Viva Patagonia !

Après la petite pause casse-croute, Gonzalo nous fais un petit plaisir en nous sortant un « Cohiba from Cuba ». De bons souvenirs de la saison passée !

Viva Patagonia !

En milieu d’après-midi, on remonte sur un petit Spring Creek, où nous ferons chacun un joli poisson, et où je vais perdre une belle fario…

Viva Patagonia !
Viva Patagonia !

Nous nous arrêtons un peu après, afin de nous rendre au Lago 3 pour faire le coup du soir.


Le vent est encore bien présent sur le lac, limitant les éclosions de Caddis. On décide d’attaquer le long d’une roselière, Julien en nymphe « strippé » (c’est-à-dire en ramenant la soie) et moi au streamer ! Il loupera un jolie touche et moi, je casserai sur un beau poisson ! Nous nous dirigeons maintenant vers une bordure caillouteuse… Et dès les premiers lancers, je fais une jolie arc d’une cinquantaine de centimètres. Suivie d’une seconde un peu plus loin mais qui finira par se « soucher » dans un herbier !


De son côté, Julien trouve quelques gobages, dans la pénombre, et réussit à en faire une aussi !


La nuit est maintenant tombée, et il est temps de rentrer à la maison afin de déguster un nouveau plat délicieux de Laura… Faut dire qu’elle nous a gâté toute la semaine, car tous les repas ont été succulents !!!


Et puis voilà le dernier jour arrivé… La rivière est magnifique, serpentant au milieu de l’herbe verte, avec par moment du couvert végétal, des cailloux, quelques pools, bref, une nouvelle fois, une rivière très intéressante à pêcher !

Viva Patagonia !

Au cours de la matinée, on aura même la chance de croiser les fameux Gauchos, le béret vissé sur la tête ! Les voir encadrer et diriger les troupeaux sur les beaux chevaux et aidés de leur Border Collie, est vraiment un spectacle magnifique !


Mais revenons-en à la pêche ! La part de farios est ici, un peu supérieure à la moyenne des rivières déjà pêchées, mais c’est avec une arc que j’ouvre le bal, alors que Julien lui attaque par une fario aux jolis points rouges.

Viva Patagonia !
Viva Patagonia !

Les poissons s’enchainent, puis arrivés sur un joli poste avec un arbre surplombant la rivière, on tombe sur deux très belles farios. La première semble connaitre la musique et après un bon quart d’heure à la pêcher calmement, elle finit par disparaitre ! La seconde, postée un peu à l’amont de l’arbre, est dans peu d’eau et semble active…


Je lui présente mon fameux petit scarabée noir qui a fonctionné tout le long du séjour, et à son passage, elle monte dessus, et me le refuse…


Elle se replace, puis dévale à nouveau pour aller intercepter ma mouche ! Mais elle le refuse une nouvelle fois… Puis pris de colère, redévale à nouveau et se saisit doucement de mon scarabée !!! Et bien, celle-ci était vraiment indécise…


Super combat, et je finis par mettre à l’épuisette ce magnifique poisson !

Viva Patagonia !

Arrivé en début d’après-midi, on rentre à la maison pour casser la croute et faire une petite sieste car Gonzalo nous promet LE coup du soir pour notre dernière soirée !


Pour finir notre séjour, notre guide a gardé le meilleur pour la fin : une petite rivière serpentant au milieu des champs, au cœur d’une grande plaine…

Viva Patagonia !
Viva Patagonia !

Là, c’est de la pêche de sioux comme on l’aime ! Il faut progresser accroupi ou à 4 pates, afin d’être le plus discret possible… Et les premiers poissons ne se font pas attendre ! Et dire que ce n’est pas encore le coup du soir, juste une mise en jambe !

Viva Patagonia !
Viva Patagonia !

La pénombre arrive et les gobages aussi… La rivière est en ébullition !!! En général, je suis peu adepte des coups du soir, mais là, je dois avouer que je n’avais jamais vu ça ! Autant de poissons en activité au mètre carré.


Cette dernière heure de pêche est vraiment la cerise sur le gâteau de notre virée!


Gonzalo nous a vraiment gâté au cours de tout ce séjour… Entre les petits plats de Laura, les paysages de « sa » Patagonie, l’alternance des rivières, ses conseils, la beauté des poissons, etc…


On s’est vraiment senti, « comme à la maison », au sein de sa petite famille, et ils n’ont pas leur pareil pour vous mettre à l’aise, avec le sourire toujours au lèvres.
Vous l’aurez donc compris, je suis prêt à «signer » à nouveau, de suite!
Alors, si comme moi, vous aimez pêcher en vous « sentant seul au monde » au milieu de magnifiques paysages, avec des techniques fines comme la sèche ou la nymphe légère, des poissons magnifiques et ultra combatifs, il vous faudra penser à lui rendre visite…

Infos :


Décalage horaire : 4h


Monnaie : Peso, mais l’Euro est bien accepté


Esquel et Rico Pico font partie de la province du Chubut, une des 4 provinces formant la Patagonie


Matériel : Un ensemble pour soie de 5 ou 6 est parfait. Pour ma part, j’ai utilisé une 9.6’#6 sur le secteur d’Esquel et une 9’#5 pour Rio Pico.


Fil : rien en dessous du 16 centième ! La puissance des poissons est vraiment surprenante, et personnellement, après plusieurs casses en 16, où je n’ai rien pu faire j’ai pêché régulièrement en 20 centième.


Mouches : petites nymphes légères, comme en France. Les petites billes blanches et « chocolat » (marron) ont très bien fonctionné ! Pour les sèches, j’en ai surtout utilisé 4 : mon petit scarabée noir, le Kathy Beck Beetle, un stimulator qui a bien fonctionné, la Madam X et enfin, lorsque c’était plus compliqué, un petit parachute vert olive.


Si la destination vous intéresse ou pour de plus amples renseignements, veuillez contacter l’agence Planet Flyfishing.

Ale

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 13:20

Il est 6h30 et Gilles est pile à l'heure. Le temps d'avaler ensemble un petit café à la maison et de discuter cinq minutes avec les enfants et Kathy, et nous voilà partis...

Cette journée est très particulière pour moi. Cela fait un petit moment que je n'ai pas pêché et la perspective de me retrouver sur l'eau m'emplit de joie.

Nous avons un peu de route à faire et les discussions vont bon train. Gilles est le boss de Florida Fields ; aussi, les sujets de conversation ne manquent pas. Projets, référencement de nouveautés, voyages, le temps passe vite et nous sommes presque arrivés.

Je connais peu la Normandie et pas du tout Dieppe, notre lieu de rendez-vous. Le dépaysement est total et Paris semble vraiment loin. Des étangs par dizaines, des rivières... Même dans les terres, l'eau est omniprésente, c'est aussi inattendu qu'agréable. Et puis, comme chaque courbe de cours d'eau rappelle à mon chauffeur une nouvelle anecdote de pêche, mon impatience augmente de minute en minute...

On dépose nos affaires dans la grande maison familiale, qui fera office de pied à terre pour ces deux jours, et nous nous rendons à la mise à l'eau.

Salée l'eau, puisque nous pêcherons la Manche aujourd'hui.

Nous retrouvons Arnaud, notre guide du jour et embarquons enfin.

Virée normande...
Virée normande...

L'objectif est simple, nous partons à 18 miles des côtes environ pour tenter de leurrer des morues sur des épaves. Il y a pire comme programme.

 

Virée normande...

Nous sommes un peu secoués sur ce qui s'apparente à un véritable karting. Le bateau passe parfaitement dans les vagues mais ça tape dur !

Quoi qu'il en soit, nous arrivons sur la première zone et les dérives commencent.

Nous pêchons avec une St Croix Avid Inshore pour moi et des blanks de la même marque spécialement montés pour cet usage pour Gilles et notre guide.

Les épaves sont vraiment plates et il est difficile de les distinguer sur l'écran de l'échosondeur. Il y a très peu de détection autour pour corser le tout ; de l'aveu même du local de l'étape, ça devrait être difficile... Il a réussi de superbes pêches ici il y a quelques semaines mais les poissons se sont déplacés et ce sera sa dernière sortie pour cette saison.

Peu importe, je suis vraiment novice en la matière et si les recits qu'il vient de nous conter font réver, je me contenterai de bien moins. Et puis, en plus d'être vraiment sympa, Arnaud est un excellent pêcheur ; il maitrise parfaitement cette pêche et ses connaissances sont un véritable atout. S'il y a moyen de réaliser quelques captures, il est le mieux placé pour le trouver.

Le montage est on ne peut plus simple mais la pêche relativement tactile.

Un Castaic Jerky J Swim 7'' monté sur une énorme tête plombée de 120 grammes. Une tête de ligne en fluoro 40 centièmes et c'est tout.

Ca bouge un peu et une telle plombée est indispensable pour pêcher précisément même dans ces profondeurs relativement faibles. Il y a entre 25 et 35 mètres sous la coque et je m'applique à contrôler mon leurre dans la bonne zone.

Pour être efficace, il faut faire osciller son shad avec une très faible amplitude et reprendre fréquemment le contact avec le fond.

Et c'est la touche !

Il ne s'agit pas d'un gros poisson mais je suis ravi. C'est ma première morue et cette prise a donc une saveur toute particulière.

Virée normande...

Gilles prend presque immédiatement après un poisson du même gabarit et ce sera le début d'une belle série.

Virée normande...

Les sentiments à bord sont partagés. Arnaud peste car il espérait trouver de plus gros sujets, et nous, on s'éclate comme des gamins.

Nous toucherons une cinquantaine de poissons en tout. Tous à peu près calibrés.

Virée normande...
Virée normande...

La pêche est vraiment agréable et l'environnement pour le moins inattendu.

Fous de bassan, puffins majeurs et même pingouins torda nous honorent de leur présence et ajoutent à la magie des lieux.

Mais il est déjà temps de rentrer et de faire chanter les 150 chevaux du moteur.

J'aurais pu garder les cheveux au vent mais par respect pour Gilles, je préfèrerai mettre un bonnet.

J'aurais pu garder les cheveux au vent mais par respect pour Gilles, je préfèrerai mettre un bonnet.

Une fois au port, nous faisons quelques emplettes car nous sommes invités chez Laurence et François, des amis de longue date de Gilles. La soirée se déroule de la plus belle des manières et nous sommes recus comme des rois. Ces gens sont tout simplement d'une gentillesse et d'une hospitalité incroyables. De vraies belles personnes que l'on aime instantanément. Un vrai coup de coeur.

Nous rentrons ensuite chez Gilles pour une nuit réparatrice.

Cet endroit respire la passion de la pêche et l'on s'y sent bien...

Virée normande...
Virée normande...
Virée normande...

08h00...

Autant dire, grasse matinée.

Aujourd'hui, nous avons rendez-vous avec Arnaud et François.

Nous devons nous retrouver une paire d'heures au bord d'un étang privé à côté duquel serpente une jolie rivière.

Le petit déjeuner concocté par le maitre des lieux est rapidement avalé et nous partons...

Virée normande...

La pièce d'eau est principalement peuplée de brochets mais en cette période de reproduction, nous n'avons aucune idée de l'activité des poissons. Il est probable qu'ils soient occupés et nous commençons donc par observer les bordures. L'eau est cristalline et l'étang semble vide de vie.

Après avoir fait le tour du spot, il faut se rendre à l'évidence, les brochets ne sont pas très actifs. Je ferai bouger un beau poisson et François capturera néanmoins deux ou trois poissons modestes. Les touches, en plus d'être rares, sont vraiment difficiles à ferrer et nous raterons la plupart d'entre elles.

Mais ce n'est pas grave, le secteur est magnifique et nous improvisons une petite ballade. La pêche sur la rivière n'ouvrira que le week-end suivant mais la zone est pleine de promesses. Réputé pour la truite de mer notamment, ce petit cours d'eau fera peut-être l'objet d'une future visite.

Nous retournons alors déjeuner chez Laurence et François avant de reprendre la route pour Paris. Histoire de profiter encore un peu de leur gentillesse et accessoirement, de la beauté de leur jardin...

Virée normande...
Virée normande...
Virée normande...

La route est moins motivante qu'à l'aller mais toutes les bonnes choses ont une fin.

Je suis vraiment heureux d'avoir partagé ces deux magnifiques journées avec des personnes simples et agréables, animées par une passion commune.

La pêche sert aussi et surtout à cela.

A refaire le plus vite possible.

Cyril

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:06

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Predators #58 est en kiosque et ce mois-ci, j'ai l'honneur d'y signer l'article principal.

"Follow Fish" a pour but, sinon de vous proposer des recettes miraculeuses, de vous donner quelques pistes pour tenter de concrétiser quelques-uns des très nombreux suivis qui ponctuent nos sessions de pêche.

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A noter également, un point sur les dernières nouveautés du monde du nautisme et un article sur les attractants, écrits tous deux par un autre membre du staff FFF, Vincent Le Masson.

Cyril 0646~2~2

Mais rassurez-vous, il n'y a pas que ça dans le mag ! Entre les rubriques habituelles, les nouveautés, et les articles des autres auteurs de la revue (David Dubreuil, Ryusuke Hayashi, Jean-Christophe David, Jérôme Servonnat, et j'en passe...), il y en a pour tous les goûts ! 

A dévorer entre deux captures de truites...

Cyril

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 16:07

Ça y est, la saison 2015 a démarré!

Pour cette première journée, vu les niveaux, j'avais décidé d'attaquer aux leurres sur une bordure avec un joli courant qui la lèche...

Mais après juste un suivi, je dois me rendre à l'évidence! Ça va être compliqué... Et vu le nombre de leurristes, je décide d'opter pour la mouche! Certes c'est un peu haut, mais les eaux sont claires et surtout, je vais pêcher "différemment" des autres!

Le premier cintrage de carbone se solde par une décroche! La truite avait pris très timidement la nymphe, et vu que je n'étais vraiment pas sûr, j'ai fait un petit ferrage, ce qui s'est donc conclu par la perte du poisson après une dizaine de secondes de combat...

J'en fait partir une sur un spot plus en amont avant d'ouvrir le compteur (français) pour 2015...

Un poisson un peu maigrichon mais avec une belle robe!

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J'en fais une seconde un peu plus haut puis grande "traversée du désert"... Je suis même repassé aux leurres un moment, mais nada!

Je retrouve Quentin et Sylvain, et les gaillards ont la gentillesse de m'inviter à passer la soirée avec eux!

Le lendemain, après discussion, je décide de garder la même ligne de conduite!

Je rattaque donc où j'avais dépiqué le poisson la veille; "Ça croise" un peu et je ne tarde pas à en décider une!

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Un peu plus haut, j'arrive à faire un joli coup de ligne!

Je suis en surplomb et je "devine" par moments un poisson qui croise dans un trou! Il est assez profond (environ 2m je pense)...

Je mets donc une nymphe assez lourde et commence à la pêcher! Elle change souvent de direction et c'est donc pas évident de tomber "en face" mais à un moment le posé me semble bon, et au bout d'un moment je la vois accélérer puis se stopper! Ferrage, et c'est bon elle est au bout!

Pas un monstre mais coup de ligne sympa...

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Je retourne ensuite sur un secteur où j'en avais vu une belle la veille, mais mon lancer n'était pas bon! Là, la gaillarde n'était plus là, mais une plus petite était en poste et a bien engouffré ma nymphe!

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Je vais refaire deux autres postes mais rien...

On arrive en fin de matinée et je décide d'arrêter là!

Les eaux de fonte ont semblé bien ralentir l'activité des poissons!

En espérant que cela change et que l'on retrouve des poissons bien actifs dans les semaines à venir...

Alex

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 15:52

2013.04.19 (12)

En cette période de fermeture, il est toujours sympa de se replonger dans les photos et vidéos des saisons passées. C'est donc ce que j'ai fait... 

Beaucoup d'images et d'anecdotes reviennent en mémoire en procédant ainsi. Parmi les histoires qui ont refait surface, une en particulier m'a donné le sourire. Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous une petite vidéo qui vous fera comprendre pourquoi.

Cyril
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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 22:17

Bon, c'est sûr, le mois de Février est loin d'être la période bénie du bass.... Par contre, celui qui a bien besoin de croire aux miracles, c'est le basseur !

Les prières aux beaux jours se multiplient : la période de carence est vraiment trop longue "pour nous, pauvres pêcheurs...."

Alors forcément, on commence à guetter les moindres indices d'activité. Le moindre rayon de soleil, les quelques floraisons précoces, les rares remontées de mercure sont autant de signes providentiels pouvant réssusciter nos âmes de basseur.

first-bass.jpg

Un petite promenade improvisée sur la deuxième partie de février, me rapportera sur mes premiers lancers de décrassage, un bass ultra énervé.

AllelujaAAaAaaah !

Mais l'heure qui suivra sera bien calme... Définitivement trop calme.

La messe est dite, il n'y aura pas de deuxième miracle.

Allez on y croit, on s'auto-motive avec Greg et nous voilà partis pour un pélerinage.

Instinctivement je vise les bordures encombrées, mais rapidement la raison reprend le dessus et ce sont les zones de transition qui seront passées au crible.

Greg nous donnera rapidement la foi en prenant un premier bass avec un light jig et un fork craw en trailer.

FSCN0777

Je pose la MH pour ma legend ML où la même craw est déjà montée sur un hameçon texan plombé.

Je la fais vivotter en shaking sur les fins de pentes des zones shallow tout en récitant quelques Ave Maria.

Les touches sont rares, mais puissantes. Quel bonheur de voir son fil prendre des décalages de plusieurs mètres.

La session durera à peine plus d'une heure, entre pluie fine, éclaircies, temps couvert et finalement l'obscurité. On enregistrera chacun 3 / 4 bass, d'un peu moins de 40 de moyenne et quelques ratés.

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Deux vrais ados au bord de l'eau, nous sommes tout simplement aux anges.

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Il va falloir maintenant être à nouveau patients, jusqu'à la prochaine petite fenêtre favorable.

"Oh mon dieu, donnez nous la force" ;)

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AVID X ML définitivement validée par Greg !!!!!!!!!! link

Seb

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 20:44

Pour ce n°92 de Brochet Sandre Magazine, je vous propose un article sur mon dernier voyage aux USA, en Louisiane, et un article sur les gros tubes qui ont fait exploser mon compteur brochet cette année.

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Numériser 21-copie-1

Bonne lecture!

Greg

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Bienvenue dans l'univers Florida Fields Fishing !

Voici le blog du Team Florida Fields. 
A travers lui, nous partageons nos sessions et vous faisons part d'infos techniques comme pratiques. 
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