Le Predators n°38 vient de sortir, avec son lot de nouveautés, de reportages et d'articles techniques. Comme d'hab quoi ! Sauf que celui-ci a une saveur particulière, puisque Jérome a participé à son contenu...

Il a en effet signé un super article sur la pêche du Pike au streamer. Ce n'est pas franchement révolutionnaire dit comme ça, mais loin des clivages habituels entre moucheurs et leurristes, il propose une approche vraiment nouvelle, apte à réconcilier les deux sectes. En fait, le seul mot d'ordre est : Efficacité.

C'est neuf, bien écrit, motivant, et comme c'est de Jéjé, et bien c'est trop cool !!!

Qu'est ce que vous faites encore là ? Vous devriez être en train de le lire !

      Avec mon ami Ludo nous avons voulu nous faire plaisir après plusieurs week-end  de pêche difficile en float tube : nous prenons la discision d’aller dimanche a Chancelade (pike-land), un magnifique plan d’eau de prés de 130 hectares géré par une commune dans le puy de dôme. Ses paysage sont digne des lacs suédois ou Irlandais et bien sur il y une très belle population de brochets et de perches.

     C’est donc après une semaine de travail et de préparation de big leurres tous les soirs que nous prenons dimanche matin la direction de Chancelade. On est motivés et ça va envoyer du lourd !!!!En route nous retrouvons Julien, détaillant Europeche a Montluçon et Frantz qui sont des habitués des lieux. Ils excellent dans la pêche des perches : parfois plus de 80 par journée de pêche !!!!! Mais Lulu et moi, on n’est pas là pour ça !!!! Une fois le bateau à l’eau, nous prenons la direction d’une grande baie qui nous avait bien réussi en début d’année. Nous cherchons les cassures, c’est mais c’est difficile le lac est très plat et a une profondeur moyenne de 3m. Après quelques heures Ludo enregistre sont 1^er pike qu’ ‘il prend avec un RT ecogear. Quelques lancers plus loin, c’est à mon tour de prendre mon pike avec une cuillère ondulante Abu Garcia.

Nous sommes surpris car nous touchons nos poissons dans très peu d’eau pour cette saison : a peine 1m80. Il est presque midi, nous retournons vers la digue pour y retrouver nos amis. A notre arrivée, il nous dit avoir pris aussi des brochets mais en avoir raté un bon nombre et pour cause ! Ca chasse toute les 5mn autour de nos bateaux. Du coup, on mange pas de suite et nous avons aussi des touche. Mais soit on ferre ‘’dans le vent’’, soit il se décroche. Ce qui est flagrant, c’est qu’ils ne veulent que du swimbait et rien d’autre ! On rate trop de touches sur les leurres durs, donc c’est la bonne occasion de sortir ma Platinium Truite 8'' 20cm qui est très souple. Après plusieurs lancers au raz des berges et des roselières et plusieurs tapes ratés, je suis enfin pendu sur ma truite. Ma canne Triumph Musky 7' MH (XXH) ramène sans trop de mal ce pike gourmand qui fait a peine 70 cm.

Après un court repas (et oui, imaginez vous, ça chasse de tous les cotés !), au point même ou j’ai harponné plusieurs fois des gardons sur mes leurres !

Nous reprenons la pêche. Soudain, je vois mon Lulu  ferrer. Sa canne Mojo Jig-N-Worm 6''6 médium heavy est bien pliéer et le pike arrive au bateaux : c’est big !!!! Il a littéralement gobé le Platinium Baby Bass. Après mesure il affiche 93cm, mais le plus impressionnant est son tour de taille de 40cm !!! Magnifique ! Je félicite mon Lulu et je fini la journée sur un autre brochet avec le même leurre. Nous sortons en tout 6 pikes. Ce n’est pas énorme pour ce lac où notre record est de 17 brochets à nous deux dans la journée. Mais à cette saison, nous somme heureux de cette journée et du résultat.

 Laurent

       En aout dernier a eu lieu un grand évènement dans la petite vie du Team Florida : Cyril et Kathy se sont mariés. Plusieurs d'entre nous sommes donc descendus dans le sud à Clermont l'Herault  pour assister à cet heureux évènement.  Mais étant donné le nombre de kilomètres qui séparent Paris de l'Hérault, nous nous sommes sentis obligés avec Vincent de venir un jour plus tôt avec les floats tubes et les cannes dans le coffre... Cyril ayant la terre entière à supporter sur ses épaules avant le mariage, il sera tout excusé de ne pas nous rejoindre sur l'eau et c'est Benoit qui sera notre guide et le troisième mousquetaire.

    Première constatation : il fait beau et chaud ! Avec Vincent, ça nous change de l'été pourri Parisien. Le matin, Benoit nous emmène dans un lac perché au milieu de la garigue. Ce trou d'eau bleu turquoise est une surprise dans cette végétation si haride. Les floats tubes gonflés, nous débutons la pêche. Le lac, peuplé essentiellement de carpes et de black bass, a baissé de plusieurs mètres et la pêche risque de ne pas être facile. Les poissons ne sont pas très actifs et nous essayons toutes sortes de techniques. Au final, c'est le drop shot qui fait la différence. Avec des petits leurres animés doucement sur les plages et dans les éboulis, nous prenons les premiers bass. Vincent et Benoit tombent sur une concentration et en enchainent une vingtaine. Les gros ne sont pas de sortie, mais les 25/30cm mangent pour eux !

     Les Live Baby Shad Lake Fork coloris Watermellon leur plaisent tout particulièrement ! Pour tenter de décider un plus gros, je passe du coté où il reste un peu d'ombre et pêche avec un crank Bandit 300 grand plongeur. J'en capture deux petits et m'apprète à changer de technique quand je prends une belle touche à ras des palmes. C'est un joli black d'environ 40cm qui saute instantanément et se décroche. Pas de chance... Il commence à faire très chaud et les touches se raréfient. Nous dégonflons les float tube, passons manger un sandwish dans un grand restaurant américain (!!) et mettons le cap vers la rivière.

    Avec ce soleil, l'Hérault avec ses berges boisées et ses herbiers sera plus propice à la pêche. Nous mettons à l'eau dans un endroit magnifique. Je ne connaissais pas cette rivière, mais je suis séduit pas sa beauté. Il y a tellement de choses à pêcher que nous ne savons plus avec Vincent où donner de la tête. Nous faisons simple : une berge chacun ! Benoit a fait ici de très belles pêches. Alors que nous palmons pour rejoindre la berge, une chasse éclatte et nous laisse sur le cul. C'est une vrais chasse, comme dans les films, avec les poissons qui sautent sur 5m2 et les prédateurs qui les gobent en surface. Ca faisait une éternité que je n'avais pas vu en France une chasse aussi impréssionante. Surement des grosses perches et des blacks mélangés. Mais comme d'habitude, elle est hors de portée de tir... Nous voyons pas mal de jolis blacks bass traverser les tas de branches ou sortir des herbiers mais ils semblent avoir bac+12 et refusent tous nos leurres. Nous en prenons quelques petits et Vincent perds son popper Illex Bone fétish dans la gueule d'un brochet. Nous passons une superbe après midi sur l'eau dans un décors de rêve avec une mention spéciale pour Vincent qui a trouvé un poste tout particulièrement intéressant pile devant une superbe demoiselle qui se faisait bronzer topless... Il y aurait pu avoir un bass de 15kg sous ses palmes qu'il ne l'aurait même pas calculé ! Nous rentrons pas trop tard pour aller donner un coup de main à Cyril : il y a la machine à glaçon à transporter (très important les glaçons !).

    Le lendemain, la cérémonie a lieu à la mairie de Lodève. Nous avons tous la larme à l'oeil quand ils se disent ''oui'' et immortalisons ensemble ce moment innoubliable et rare où nous portons cravate et tenue de pingoin. Nous vous souhaitons beaucoup de bonheur les amis !

La suite du mariage est à l'image des mariées : généreux et convivial. Nous passons une soirée géniale. Par contre, il devait y avoir peut être un peu trop de pulpe d'orange dans le punch.... ça m'a donné mal à la tête...

Pas facile de remonter dans le ''nord'' après des moment pareils !

Alban

       La fabrication d'une canne à la main est quelque chose de formidable à découvrir pour un pêcheur passionné. En suivant le lien ci dessous, vous allez découvrir via des vidéos comment sont fabriquées les cannes St Croix aux Etats Unis.

De la découpe de la nappe de carbone à la pose des anneaux, tout est montré !

  Suivre ce lien : Visiter l'usine St Croix

      En juin dernier, je suis allé tourner une partie d'un film pour Season's qui est passé en septembre dernier sous le nom de ''La Nouvelle Vague des Carnassiers''. Nous avions une journée et demie de tournage et bien sûr, nous sommes tombé sur le moment le plus chaud de l'année : 40°C au soleil ! Autant dire que ce n'était pas idéal pour pêcher le brochet... Au final il y a quand même quelques belles images.

L'équipe de tournage et moi même étions logés au Moulin de Sauvage où Vincent travaillait. Je suis arrivé un peu plus tôt pour que nous puissions faire le coup du soir à la mouche. Comme d'habitude dans ces cas là, je n'ai aucun matériel mouche avec moi et Vincent étant en fin de saison, il n'a pas grand chose non plus. Nous partageons une canne à deux et soufflons sur les mouches pour qu'elles ressemblent à autre chose que des vieux plumeaux. Le bas de ligne est d'un type nouveau : dégressif inversé ! Nous sommes aussi en manque de fil et le bas de ligne pose comme une grosse m... Bref, c'est une pêche un peu à la ''va vite'' mais il fait super beau, nous sommes en schort dans la rivière, entre potes et les truites sont bonnes filles.

Nous prenons quelques jolies petites farios, un coup à vue ou sur des gobages. Vincent caprture aussi un beau chevesne et nous n'arrivons pas à faire monter une grosse arc de au moins 3 kg qui, bien callée dans son courant, ne jette même pas un oeil à notre mouche. Et vu que nous n'avons rien d'autre à lui poposer, nous n'insistons pas !

Au final, ce coup du soir improvisé se termine avec une pêche plutôt réussie (5 truites et d'un chevesne) et un moment agréable à pateauger dans l'eau dans un cadre merveilleux du Moulin de Sauvage.

Vincent nous a donné le lendemain un coup de main pour piloter le deuxième bateau et il a lui aussi tourné le jour suivant avec Seasons pour pêcher le brochet en canoé sur l'amont de la rivière Sauvage.

Alban